Être élu européen ou ne pas l'être

Voltaire Editions

Dépôt légal : 2ème trimestre 2024

Faire renaître l’esprit européen !

Candidats-tes à l’élection européenne de juin 2024,
actuels et futurs eurodéputés-es, y êtes-vous prêts ?

75 années après, l’Europe est bien éloignée de son idéal. L’Union européenne malgré ses avancées ne reste qu’un traité entre États qui a mis en place des institutions communes et un vade-mecum de fonctionnement. Pourtant les « européistes » continuent de s’encenser alors qu’ils piétinent, arguant de pragmatisme et de nécessaires compromis. Ils construisent sans fondements démocratiques et s’étonnent de ne pas voir le peuple européen les suivre.

Alors, à cinq mois de l’élection du Parlement européen et après les avoir toutes suivies depuis 1979, je vous propose de donner des directives claires à nos futurs élus européens pour qu’ils reviennent à l’essentiel et les convaincre d’aller enfin au BUT : UNIR L’EUROPE.

C’était le titre et l’article de toute la UNE de notre quotidien « Les Dernières Nouvelles d’Alsace » le 6 août 1950, alors que l’Assemblée parlementaire européenne se réunissait pour la deuxième fois à Strasbourg.

Auparavant, dès 1945, tous les mouvements de résistance s’étaient prononcés pour une unification immédiate des pays européens ruinés après deux guerres mondiales en 30 ans. Les plus grands esprits l’avaient annoncée, d’Erasme à Montesquieu et de Goethe à Hugo, et les responsables des gouvernements l’avaient promise dans tous leurs discours. Certains s’autoproclamaient déjà « pères de l’Europe ».

Les plus grands auront tout donné sans réussir. Les plus vaillants auront fait avancer la construction en l’absence d’architecte au risque de créer une organisation complexe incontrôlé soumise aux variations des contextes de l’environnement international. Les États européens moyens et petits l’ont acceptée en mesurant bien leurs limites dans un monde où leurs rôles s’amenuisaient de décennie en décennie.

Or, le BUT n’a pas changé.
Nous n’avons plus le choix, en ce début de 21ème siècle et de 3ème millénaire de notre civilisation, que de réaliser cette unité ou de disparaître dans une mondialisation sans autre visage que celui des intérêts et des pouvoirs supranationaux financiers, scientifiques, numériques… qui décident sans direction de l’avenir de l’être humain en l’absence de sens pour poursuivre la destinée humaine.

Alors, comme Citoyen d’Europe, je vais m’adresser à vous, futurs représentants des peuples et des nations. Sans détour et pour vous mettre devant une seule responsabilité : donner une constitution démocratique à l’Europe et fonder ainsi son unité politique. Tout le reste en dépend.

Pour en convaincre plus de 400 millions d’Euroconcitoyens-nes, électeurs-trices, nous allons détailler l’ENJEU. Vous ferez ensuite le constat par vous-même : nos Eurodéputés-es ne pourront plus que s’engager ou se démettre.
Alors que tous les défis majeurs pour la survie de l’humanité sont devant nous, l’Europe doit apporter son projet et montrer qu’elle est capable de le mettre en œuvre avec ses valeurs humanistes. Pour le réaliser, elle doit affirmer son existence aux yeux du reste de l’humanité.

A nos représentants-tes
de poser le premier acte de notre naissance politique.

Pour fixer l’ENJEU, nous leur écrirons 4 lettres auxquelles vous pourrez apporter au fil des semaines votre contribution d’ici le 9 mai, date symbole du départ de notre cheminement. Ensuite, candidates et candidats de tous les pays sur toutes les listes pourront se positionner avant l’élection dont la date est en plus variable : entre le 6 et le 9 juin 2024.

Les 4 exigences à remplir par cette future assemblée sont simples et impératives :
– L’immédiateté de l’union politique, avec la réalisation des compromis vitaux préalables entre nations dans le respect et la réciprocité,
– La construction de la souveraineté européenne dans tous les domaines,
– L’élaboration du « modèle » à réaliser suivant les majorités d’idées désignées par le peuple européen souverain,
– Écrire NOTRE CONSTITUTION et la soumettre au VOTE DES EUROPÉENS-NES le même jour dans toute l’Union.

Seuls les représentants-tes du peuple ont ce pouvoir. Aucun État, aucun expert, aucune autre conférence ne peut se substituer à eux-elles.
Nous pourrons réaliser en quelque mois ce qui n’a pas pu l’être en 75 ans pour l’histoire contemporaine et pour tout notre passé. La destinée commune commence maintenant au nom des générations passées et pour la confier aux générations futures.

« Citoyen d’Europe, je te parle ! » avais-je écrit le 10 août 2009 !
Aujourd’hui, j’écris : « Eurodéputé-e, engage-toi ! »